La scène inaugurale nous plonge dans un bain d'horreur. Nous sommes dans la tête de quelqu’un en train de torturer une jeune fille , non identifiée, avant de la tuer tout en savourant les souffrances endurées par sa proie. Une jeune fille y meurt, massacrée dans une cave avec un sadisme affolant ; le MAL est à l’affût C’est enfin la liberté et l’insouciance pour Juliette, Chloé, Manon et Thaïs : les premières vacances entre amies, à l’autre bout du monde – l’Afrique du Sud. Juliette, Manon, Thaïs et Chloé. Si une est tout juste majeure, les 3 autres ont entre 16 et 17 ans. Pour se prouver qu'elles sont grandes, elles décident de partir seules en vacances, à l'autre bout du monde sans leurs parents mais avec leur autorisation, en Afrique du Sud. L'auteur nous mène dans un monde, de haine, de violences psychiques que physiques, un monde de racisme, de perversité. C'est machiavélique , le récit très addictif, malgré des termes impropres et maladresses. L’auteur explore sans fard et sans complexe les motifs de la brutalité , les sources de la haine... Aucune empathie pour les différents protagonistes et la psychologie des personnages est bien étudiée, décrite. Ce roman est dérangeant, traumatisant mais les descriptions atroces donnent plus d'intensité à cette histoire ? NE PAS METTRE ENTRE TOUTES LES MAINS ALICE